La torréfaction du café

La torréfaction du café s’effectua longtemps chez les épiciers de village ou même chez l’habitant.

C’est l’étape la plus critique dans la fabrication du café, c’est pourquoi elle est souvent considérée comme un art. La torréfaction traditionnelle est souvent la méthode la plus prisée par les amateurs de café. Les grains sont placés dans un grilloir cylindrique muni d’un tambour et chauffé par le dessous à 200 degrès. Un mouvement de rotation permet aux grains de ne pas bruler et d’être torréfiés de façon uniforme permettant ainsi de faire ressortir de subtiles saveurs.

Selon les régions ou l’aspect gustatif recherché par le torréfacteur, la durée ou la température de torréfaction peuvent varier et les grains pourront prendre toute une palette de teinte différente. Lorsque le grain chauffe il change en effet de couleur, sa taille augmente de 50% (le grain semble se gonfler comme du pop-corn), revêt une couleur brune et perd 18% de son poids devenant ainis friable. Le grain libère du dioxyde de carbone et ce processus se poursuit plusieurs jours après la torréfaction. Le processus de refroidissement à l’air est donc tout aussi important que la torréfaction parce qu’il stoppe la cuisson laissant les meilleurs arômes intacts, et protège le café.